Radio Free Asia, un média financé par les États-Unis qui diffuse de l’information non censurée en Chine, en Corée du Nord et ailleurs en Asie, sera fermé à la suite d’une enquête menée par le Département de l’efficacité gouvernementale d’Elon Musk.
Le 14 mars, M. Trump a ordonné dans un décret « l’élimination » de l’Agence des États-Unis pour les médias mondiaux (United States Agency for Global Media) dans « toute la mesure compatible avec la législation applicable ».
Cette fermeture imminente va à l’encontre du pouvoir d’influence de Washington – la capacité à gagner les cœurs et les esprits sans recourir à la puissance coercitive, c’est-à-dire à la force – et privera les lecteurs et les auditeurs de précieux reportages sur le terrain.
Chaque semaine, on estime que 60 millions de personnes syntonisent RFA, qui diffuse de l’information en neuf langues dans « des pays où la liberté de la presse est limitée, voire inexistante, et qui constituent souvent la seule source d’information non censurée et non propagandiste ».
Le président de l’organisme a déclaré que RFA contesterait le décret de M. Trump, affirmant que « l’arrêt de la subvention de RFA est une récompense pour les dictateurs et les despotes ». Au moins un législateur républicain s’est dit en accord, déclarant que « l’élimination de Radio Free Asia (...) accorde de l’influence au Parti communiste chinois, à la Corée du Nord et à d’autres régimes ».