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Les troubles au Bangladesh : ce qui est arrivé, pourquoi, et ce qu’il faut attendre



Cet épisode de Conversations Asie-Pacifique aborde les événements dramatiques qui se sont déroulés au cours des dernières semaines au Bangladesh, avec Michael Kugelman, directeur du South Asia Institute du Wilson Center de Washington, D.C., et Vina Nadjibulla, vice-présidente, Recherche et stratégie de FAP Canada. 

Spécialiste de la géopolitique changeante de l’Asie du Sud, Michael contribue régulièrement au magazine Foreign Policy, au New York Times et au Wall Street Journal. En plus de diriger l’équipe de recherche et des programmes de FAP Canada, Vina est experte en sécurité internationale et consolidation de la paix.  

Les manifestations contre le favoritisme gouvernemental, d’abord menées par des étudiants du Bangladesh durant un mois, se sont transformées cet été en un soulèvement de masse qui a fait des centaines de morts et ébranlé une économie déjà précaire. Les manifestations ont abouti à la démission de la première ministre Sheikh Hasina, qui dirigeait le Bangladesh d’une main de fer depuis plus de 20 ans, un record pour ce pays d’Asie du Sud. 

Sheikh Hasina a fui le Bangladesh et trouvé refuge en Inde le 5 août. Le 6 août, le président du pays a dissous le parlement du Bangladesh, ouvrant la voie à un gouvernement intérimaire dirigé, à la demande des étudiants protestataires, par Muhammad Yunus, lauréat du prix Nobel d’économie et pionnier de la microfinance. 

Dans cet épisode, Michael et Vina discutent de l’étincelle qui a mis feu à ce soulèvement de masse, de la violence et de la répression qui ont secoué ce pays de plus de 170 millions d’habitants, de la réaction de l’Inde à la crise et de l’avenir d’un gouvernement intérimaire qui doit maintenant œuvrer dans un vide politique et sécuritaire au cœur de l’Asie du Sud.