La Fondation Asie Pacifique du Canada et le David Lam Center de la Simon Fraser University, avec le soutien du département de sciences politiques et de la faculté des arts et des sciences sociales de la SFU, ont organisé un groupe de discussion le 22 mai 2024 afin d’examiner les difficultés liées à l’établissement de partenariats solides dans la région indo-pacifique, dans un contexte de rivalités croissantes entre grandes puissances. L’objectif était d’analyser et de sonder les liens entre la sécurité, les intérêts économiques et la poursuite d’un ordre international fondé sur des règles, en s’intéressant plus particulièrement à l’Inde, qui se trouve actuellement dans la phase finale de ses élections de 2024 (19 avril-1er juin), les plus importantes de l’histoire mondiale avec près d’un milliard de personnes susceptibles de voter.
Avec un discours d’ouverture (virtuel) de Derek Grossman, analyste principal en matière de défense, The RAND Corporation, et la participation de Karthik Nachiappan, chercheur à l’Institute of South Asian Studies, National University of Singapore, et de Kai Ostwald, directeur de l’Institute of Asian Research, University of British Columbia, le débat a été animé par Vina Nadjibulla, vice-présidente de la FAP Canada chargée de la recherche et de la stratégie.
Voici un enregistrement vidéo de l’événement organisé par la FAP Canada.
En tant que pays défenseur d’un « Indo-Pacifique libre et ouvert », l’Inde s’impose rapidement comme un partenaire vital pour certains pays d’Asie du Sud-Est. Certes, des liens historiques et culturels étayent cette relation, mais le rapprochement actuel est renforcé par un impératif stratégique commun visant à faire contrepoids à la Chine, par des synergies économiques croissantes et par la coopération maritime.