VANCOUVER (C.-B.) – 3 mai 2017 – Selon le sondage d’opinion national (SON) de 2017 Perceptions des Canadiens sur les relations avec la Chine publié aujourd’hui par la Fondation Asie Pacifique du Canada (la Fondation), l’incertitude au sujet de la direction qu’empruntent les relations entre le Canada et les États-Unis dans le cadre de la présidence de Trump, à laquelle il faut ajouter des préoccupations sur les sentiments grandissants en matière de protectionnisme en Grande-Bretagne et en Europe, incitent les Canadiens à se montrer plus ouverts en matière d’engagement avec la Chine.
Les Canadiens pensent que la dynamique économique mondiale change : plus des deux tiers (68 %) estiment que la Chine peut devenir un chef de file mondial des enjeux économiques, alors que 62 % croient que les échanges commerciaux accrus avec la Chine sont importants aujourd’hui, en raison du protectionnisme grandissant aux États-Unis et en Europe. Notre sondage révèle aussi que plus de la moitié des Canadiens (55 %) appuient un accord de libre-échange (ALE) entre le Canada et la Chine, une hausse de 9 points de pourcentage comparativement à 2016 et de 19 points de pourcentage par rapport à 2014.
Selon le SON de 2017, pour ce qui est d’un engagement accru avec la Chine, les Canadiens appuient une hausse du nombre d’immigrants hautement qualifiés autorisés à être reçus au pays, les investissements dans l’infrastructure de transport et la priorisation de la collaboration au sujet de mesures visant à atténuer la pollution et protéger l’environnement.
« À plusieurs égards, les résultats de notre sondage d’opinion national de 2017 — du libre-échange aux liens économiques, en passant par l’infrastructure, l’immigration et l’environnement — font état d’un public canadien de plus en plus ouvert à un engagement plus solide avec la Chine »,constate Stewart Beck, président et chef de la direction de la Fondation. « Ces résultats ne prennent pas en compte le mécontentement des Canadiens au sujet de la récente décision de Trump sur le bois d’œuvre ni de ses commentaires sur notre régime de gestion de l’approvisionnement en produits laitiers. Et pourtant, ils montrent clairement que les sentiments protectionnistes que nous observons en Europe et aux États-Unis introduisent la diversification dans les débats nationaux au sujet de la future prospérité économique du Canada. »
Le nouveau sondage de la Fondation révèle que l’appui des Canadiens à l’égard des liens économiques plus étroits avec la Chine repose sur la prémisse qu’ils entraîneront plus de possibilités pour les entreprises canadiennes (76 %) et pour les jeunes Canadiens (70 %), se traduiront par une plus grande prospérité économique pour le Canada (57 %), encourageront les investissements nécessaires dans les entreprises canadiennes (63 %) et augmenteront la compétitivité du Canada à l’échelle internationale (54 %).
Malgré le soutien public global au sujet des relations économiques accrues du Canada avec la Chine, les Canadiens continuent d’être préoccupés par le fait que ces relations rendront le Canada plus vulnérable aux pressions économiques et politiques de la Chine et entraîneront un afflux de produits chinois à bas prix dans les marchés intérieurs. Les Canadiens s’attendent aussi à ce que leur gouvernement demande au gouvernement de la Chine de respecter les droits de la personne et de mettre en place une réforme du système politique chinois.
« Ces résultats concordent avec ceux de notre sondage précédent sur les attitudes des Canadiens au sujet de l’Asie », observe Eva Busza, Ph. D. et vice-présidente de la recherche et des programmes à la Fondation. « Les Canadiens s’attendent à un programme général et équilibré de la part du gouvernement au sujet de la Chine, et qui tienne compte des enjeux économiques, sociaux et politiques. Mais, en raison de ces nouveaux résultats, il est manifeste qu’Ottawa peut compter sur l’ouverture grandissante des Canadiens au sujet de relations économiques plus étroites avec la deuxième économie en importance au monde, alors qu’il donne suite à son programme sur la Chine. »
Depuis plus de 13 ans, le sondage d’opinion national de la Fondation examine les opinions et les attitudes des Canadiens à l’égard des relations du Canada avec l’Asie. Cette année, la Fondation a demandé à EKOS Research Associates de réaliser un sondage auprès de 1 654 Canadiens adultes qui participent au panel de sondage mené en ligne Probit. Le sondage a été réalisé du March 20 to March 27 2017.
La version intégrale des résultats du sondage est disponible à www.asiapacific.ca
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À propos de la Fondation Asie Pacifique du Canada
La Fondation Asie Pacifique du Canada a pour rôle de renforcer les liens entre le Canada et l’Asie, en se concentrant particulièrement sur l’expansion des relations économiques fondées sur le commerce, les investissements et l’innovation; sur la promotion de l’expertise du Canada en offrant des solutions aux défis que l’Asie doit relever concernant le changement climatique, les enjeux énergétiques, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles; sur le développement des compétences et des savoir-faire sur l’Asie chez les Canadiens, dont les jeunes; et sur l’amélioration de la compréhension générale des Canadiens sur l’Asie et son influence mondiale grandissante.
La Fondation est reconnue pour ses sondages d’opinion nationaux sur les attitudes des Canadiens au sujet des relations avec l’Asie, dont les investissements asiatiques étrangers au Canada et le commerce entre le Canada et l’Asie. La Fondation accorde une grande place à la Chine, à l’Inde, au Japon et à la Corée du Sud, tout en acquérant de l’expertise sur les marchés émergents de la région, tout particulièrement les économies appartenant à l’ANASE.
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